Métier Doula | Signé Doula

Femme enceinte et femme avec bébé vue de haut

Le métier deDoula

Elle éduque.
Elle permet des guérisons.
Elle permet de vivre des expériences de la vie dans le plus de grâce possible.
Elle se met au service de la personne, du couple, de la famille pour faciliter les passages intenses de la vie
Elle porte la confiance et ouvre les possibilités.
Elle porte l’espace.
Elle sécurise et aide à dissiper les doutes.
Elle amène calme et douceur.

Que fait la doula ?

Pour transformer une expérience ordinaire en expérience extraordinaire.
Pour faciliter le passage à travers certains traumas.
Pour aider les couples et les familles à traverser les étapes les plus importantes de leur vie.
Pour que les grandes expériences mémorables soient douces et optimales.
Pour sentir qu’on n’est pas seuls dans l’aventure.
Pour avoir une personne de confiance sur qui on peut compter sans culpabilité.
Engager une doula c’est investir dans son bien-être. C’est un service qui n’a pas de prix.

Pourquoi il te faut une doula ?

Les services d'une doula incluent:

Soutien émotionnel

Les doulas offrent un soutien empathique et rassurant, aidant la mère et son/sa partenaire à gérer ses émotions, à se sentir plus en confiance et à réduire l'anxiété pendant le travail et l'accouchement.

Soutien physique

Les doulas peuvent enseigner des techniques de relaxation, de respiration et de positionnement pour aider à soulager la douleur et le stress tout au long de la grossesse, pendant le travail et en période post-natale.

Information et éducation

Les doulas fournissent des informations sur les options de naissance, les procédures médicales et les choix disponibles pour que la mère et son/sa partenaire puissent prendre des décisions éclairées.

Plaidoyer

Les doulas sont là pour soutenir les souhaits et les préférences de la mère pendant le travail et l'accouchement, en aidant à communiquer avec le personnel médical et en s'assurant que les choix de la mère soient respectés.

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Mythes & Réalités

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Complément d'information

Statistiques

50% le nombre de césarienne
25% la durée du travail
60% l’usage d’ocytocine synthétique
30% l’usage d’analgésique
40% l’usage de forceps [3]

« Dans les dernières décennies, un grand nombre d'études médicales ont mis en évidence les répercussions positives d'un accompagnement personnalisé lors du travail, en particulier sur les taux de césariennes, péridurales et délivrances instrumentales » [4].

Des études ont démontré que le soutien d’une doula pouvait améliorer l’issue de l’accouchement et de la période postnatale, ainsi que la satisfaction globale de la mère par rapport à son expérience.

Plus précisément, lors de l’accouchement, la présence d’une doula permet de réduire de :

D’où vient la doula ?

Le métier de doula a émergé dans les années 1970-1980 aux États-Unis [1]. Métier et vocation qui est encore trop peu connu ou même reconnu. Il fut une époque où ce rôle était joué par les mères, les sœurs, belles-sœurs, amies ou encore les servantes de la personne qui allait donner naissance. Ces rôles se sont quelque peu perdus en chemin dû à une hyper médicalisation entourant la naissance et une société de plus en plus individualiste.

De nos jours, les connaissances sur la périnatalité sont diverses et manque à être transmises de génération en génération. Les personnes qui s’en vont enfanter, se retrouvent souvent seules, mal préparées et même apeurées face au monde médical.

Le manque de confiance et de soutien envers la personne qui donne naissance augmente les possibilités de revenir de cette expérience avec l’empreinte d’un trauma. Ainsi, même « s’il est souvent décrit comme un événement magnifique, l’accouchement peut en effet être une expérience traumatique. D’ailleurs, 30 à 45 % des mères le qualifient comme tel » [2].

Professionnels de la santé et doulas

Il est important de noter que les doulas ne sont pas des professionnels de la santé, et que leur rôle est complémentaire à celui des sages-femmes, des obstétriciens et des infirmières. Elles travaillent en équipe avec le personnel médical pour offrir un soutien holistique à la mère et au couple pendant la naissance.

Les médecins (par exemple les obstétriciens et les anesthésistes obstétriciens), les sages-femmes et les infirmières en salles de travail travaillent avec un système d'équipe relayée (contact intermittent avec les femmes en travail) et ont de nombreuses responsabilités concernant les soins au patient, directes (cliniques) et indirectes, non cliniques (administratives), alors que la particularité, la seule responsabilité du soin de la doula est sa présence continue, plutôt qu'intermittente, au chevet de la parturiente. Le but du personnel médical est d'assurer un résultat satisfaisant et sécuritaire, alors que le but de la doula est d'assurer que la femme se sente en sécurité et confiante tout au long du travail, de la naissance et du post partum immédiat. [8] [9].

La présence d'une personne de soutien sans qualification médicale pendant le travail ne garantit pas le soulagement du stress psychologique induit par le travail ; cependant un soutien émotionnel et physique continu, l'accompagnement et les encouragements pendant le travail peuvent être un des moyens les plus efficaces pour fournir un passage sécurisant pour la femme enceinte et son enfant de la période antépartum au postpartum (la transition vers la maternité). [10].

En conclusion, il devrait être souligné que c'est en travaillant ensemble, obstétriciens et anesthésistes obstétriciens, sages-femmes, infirmières et doulas que l'on peut le mieux assurer des soins obstétricaux (médicaux et non médicaux) optimaux pour les femmes en travail et offrir une expérience de la naissance sécurisante, satisfaisante, sans stress ni douleur. [10].

Femme qui a accouché et observe son bébé dans ses bras

Bibliographie

[1] « 08-04 Les doulas : une profession émergente ? – Académie nationale de médecine | Une institution dans son temps ». Consulté le: 4 décembre 2023. [En ligne]. Disponible sur: https://www.academie-medecine.fr/08-04-les-doulas-une-profession-emergente/

[2] C. Deforges, V. Sandoz, et A. Horsch, « Le trouble de stress post-traumatique lié à l’accouchement », Périnat., vol. 12, no 4, p. 192-200, déc. 2020, doi: 10.3166/rmp-2020-0101.

[3] Marshall H. Klaus, John H. Kennell, et Phyllis H. Klaus, « The Doula Book : How a Trained Labor Companion Can Help You Have a Shorter, Easier, and Healthier Birth », Second edition., Perseus Press, 2002, Chapitre V.

[4] « etudes-scientifiques-accompagnement-naissance-accouchement-perinatalite-fr.pdf ». Consulté le : 1 décembre 2023. [En ligne]. Disponible sur: https://doulas.info/wp-content/uploads/2019/10/etudes-scientifiques-accompagnement-naissance-accouchement-perinatalite-fr.pdf

[5] Langer, A., Campero, L., Garcia, C., & Reynoso, S. (1998). Effects of psychosocial support during labour and childbirth on breastfeeding, medical interventions, and mothers' wellbeing in a Mexican public hospital: a randomised clinical trial. British journal of obstetrics and gynaecology, 105(10), 1056–1063. https://doi.org/10.1111/j.1471-0528.1998.tb09936.x

[6] Bohren MA, Hofmeyr G, Sakala C, Fukuzawa RK, Cuthbert A. Continuous support for women during childbirth. Cochrane Database of Systematic Reviews 2017, Issue 7. Art. No.: CD003766. DOI: 10.1002/14651858.CD003766.pub6

[7] McGrath, S. K., & Kennell, J. H. (2008). A randomized controlled trial of continuous labor support for middle-class couples: effect on cesarean delivery rates. Birth (Berkeley, Calif.), 35(2), 92–97. https://doi.org/10.1111/j.1523-536X.2008.00221.x

[8] Thomassen P, Lundwall M, Wiger E et al. Doula – a new concept in obstetrics. Lakartidningen 2003; 100: 4268–71.

[9] Ip WY. Chinese husbands’ presence during labour: a preliminary study in Hong Kong. Int J Nurs Pract 2000; 6: 89–96.

[10] K. M. Kuczkowski, « Doctors and doulas in the labor and delivery suite », Acta Anaesthesiol Scand, vol. 51, no 7, p. 954-955, août 2007, doi: 10.1111/j.1399-6576.2007.01346.x.

[11] P. M. Lantz, L. K. Low, S. Varkey, et R. L. Watson, « Doulas as childbirth paraprofessionals: Results from a national survey », Women’s Health Issues, vol. 15, no 3, p. 114, mai 2005, doi: 10.1016/j.whi.2005.01.002.